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S’approprier la tapisserie de l’Apocalypse n’est pas une mince affaire. Ce projet est un projet sur un temps long. Pour cela je prends l’iconographie de la tapisserie et la ramène dans mon univers, celui de l’humain, de par ce corps qui nous parle de nous, de notre humanité commune.

Personnifier le corps avec une tête en ferait un portrait et  ramènerait l’humain à l’ individu…Lui imposer une tête animale, c’est ouvrir vers une autre identité, plus archaïque, plus intemporelle,

qui nous questionne sur notre part d’animalité et pose les limites du monde civilisé, du rationnel et de l’irrationnel.

Dans une première vision de la tapisserie de l’apocalypse, j’ai aimé retrouver ce  mélange humain/animal, l’irrationnel des descriptions. J’ai appréhendé l’iconographie des tentures comme un tableau contemporain, dans lequel se mêlent réalisme, surréalisme, bestiaire fantastique, narration à la fois naïve et documentée.

La tapisserie d’Angers est une interprétation réalisée dans des temps mouvementés qui ne sont pas sans rappeler notre 21è siècle : épidémie, guerre…il est assez facile d’y voire des similitudes.

Après le constat des catastrophes, il reste l’espoir de parvenir à un monde meilleur, c’est en tout cas ce que propose le texte, un homme éclatant dans une cité Nouvelle... ce sera mon dernier tableau, 200x350cm.

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